« Une nouvelle terre divine, des mystères à percer... Survivras-tu dans ce monde inexploré ? »
 
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Griffe de Sang

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POSTÉ Dim 5 Mar - 17:37
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L'aube filtre à travers les feuillages du gite des guerriers et j'ouvre un œil puis un autre avant de me lever d'un bond puissant. Je me laisse le temps d'émerger avant de m'ébrouer furieusement dans tout les sens puis de me diriger vers l'entrée de l'antre douillette des combattants du clan d'Umbra. Je fais attention à ne bousculer personne sur mon passage mais ne me montre pas particulièrement discret. Après tout, l'aube est levée et je ne vais pas perdre de temps avant de nommer les membres des différentes patrouilles. Un guerrier se lève tôt. Point à la ligne. Le repos des braves se mérite durement. Je quitte l'antre d'un pas nonchalant avant de me lécher le poitrail dans un geste de toilette machinal. A ma suite Plume de Pie et Souffle d'Airain émergent de la tanière des guerriers et je les salue d'un petit signe de tète. J'adresse un autre signe de tète à Cœur de Boue qui revient de l'entrée du camp ou elle avait effectuée le dernier quart de la garde du camp. La guerrière me rend mon salut avant de se frayer un chemin entre Frisson de l'Aube, Sombre Nuit et Plume d'Ange qui quittent à leur tour le havre du repos.

Je me rends dans la pouponnière pour m'enquérir de la situation des reines et de leurs petits. J'y croise Petite Lune qui s'occupe des reines avec douceur. La vue de la jeune louvette au pelage immaculé aussi pur qu'un flocon de neige tombé du ciel me rassure et m'inquiète à la fois. La jeune louvette devait devenir apprentie guérisseuse mais nous n'avons plus de guérisseuse depuis que Divine Aria a rejoint la tanière des anciens après être devenue aveugle. Certains murmuraient dans son dos qu'elle avait du offensée Senka d'une manière ou d'une autre pour se retrouver dans une telle situation alors qu'elle était encore jeune. Comment leur donner tord ? Cette maladie l'avait privée de sa vue de manière foudroyante. Je croyais fondamentalement en Senka et vénérais notre déesse avec ardeur mais je ne voyais pas pourquoi elle aurait puni Aria. Notre guérisseuse avait toujours bien servi son clan avec détermination et loyauté. Cela n'avait pas de sens à mes yeux. Quoi qu'il en soit nous nous trouvions désormais dans une situation vulnérable et extrêmement critique d'autant plus que nous étions toujours en guerre contre les Nivalis. Cela nous rendait faible. Un guerrier qui ne pouvait pas espérer être remis de ses blessures était un guerrier qui hésiterait devant le combat. Seul mon fou furieux de père et mon ancien apprenti seraient capable d'en faire fi tout comme moi et de se battre peu importe les risques.

Ce n'était pas sage du tout comme comportement mais mon cercle intime était composé de combattants chevronnés et capables de mourir sans hésitation pour Umbra et c'était bien la raison pour laquelle ils en faisaient partie. Je salue Petite Lune et Poil de Renarde avant de sourire devant l'exaspération des louveteaux Petit Rubis et Patte de Feuille qui désespérait de quitter la pouponnière un jour. Je leur léchouille le sommet du front affectueusement ce qui tire un sourire à Marécage utopique. Je m'amuse de la réaction des deux petits chenapans qui s'accrochent à mon pelage pour me suivre à l'extérieur. Je ne m'en offusque pas. L'humeur de tout le clan est à la morosité quand bien même nous avions passé l'épreuve de la mauvaise saison sans perdre personne.  L'incertitude régnait tant à cause de la retraite de notre guérisseuse que de bien d'autres choses. Il fallait avouer que la morosité était le propre de notre clan mais étonnement la vision de ces deux boules de poils toujours aussi énergique me redonnait le sourire avec une aisance déconcertante. Ces deux louveteaux sont l'avenir de notre clan du moins une partie de cet avenir et ils sont pleins de santé et de dynamisme. Je le prends comme un signe de Senka. N'ayez pas peur mes enfants je guiderais vos pas dans les ombres.

J'avise Épine de Rosier en train de se plaindre et je me dis que tout va très bien finalement si la reine se plaignait c'était que le monde tournait rond. Pourtant j'espère que ses plaintes ne reposent pas sur quelque chose nécessitant une intervention de guérisseuse. Umbra est le genre de clan à préférer se laisser mourir que d'avouer ses faiblesses à l'ennemi et je suis fier de mon clan pour cela mais je ressens une grande inquiétude vis à vis de l'avenir. Finalement, je me laisse gagner par la morosité générale et vais chercher les apprentis avant de leur ordonner de s'occuper de la tanière des anciens. Nuage de Cèdre et Nuage de Lilas soupirent mais s'exécutent de bonne grâce. J'entends Nuage de Lilas se plaindre et finis par sourire de nouveau. Trop de gens aimaient se plaindre dans ce clan. Cela pouvait passer pour le loisir local du plus jeune au plus ancien.

Trottant jusqu'au bas du promontoire menant à la tanière de notre meneuse je me crée un passage au milieu des guerriers et des chasseurs du clan avant d'organiser les patrouilles. Coeur de Silex, Frisson de l'Aube et Sombre Nuit vont patrouiller le long de la frontière avec les Nivalis. Souffle d'Airain et Plume de l'Ange allaient chasser et Requiem de l'Ambre et Illusion Funeste allaient patrouiller le long de la frontière des Ignis. Tout les guerriers pouvaient chasser en revenant de leur patrouille c'était même plus que conseillé. Quant à moi j'irais chasser plus tard. Pour l'heure, je devais me rendre dans l'antre de Fée pour lui parler. Observant les trois groupes quitter le camp les uns après les autres j'observe la tanière des Anciens d'un œil inquisiteur. Les deux apprentis nettoient la tanière des anciens avec dévotion mais je sais que c'est parce qu'ils veulent expédier cette tache au plus vite pour pouvoir en être débarrasser. Je l'ai comprend j'ai moi même été apprenti comme tout le monde. Je les préviens que je les emmènerais s’entraîner avec moi un peu plus tard avant de bondir de rocher en rocher pour atteindre le promontoire du chef. Je toussote pour indiquer ma présence avant d'entrer légèrement dans la pénombre. Étoile de la Fée ? Je dois te parler.    
  
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POSTÉ Ven 17 Mar - 19:36

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Les ténèbres. Tel fut notre rêve, un monde de ténèbres et d’angoisse. Le noir nous entourait, nous ne pouvions rien voir, rien sentir. Notre voix se répercutait contre un vide inconnu. Où étions-nous ? Que faisions-nous là ? Quel était cet endroit ? Était-ce le clan des étoiles qui nous parlait ? Nous sentions comme une présence, mais impossible d’en deviner la localisation n’y même qui elle était. Nous avançâmes sans savoir où nous nous dirigions, pourtant il ne semblait pas y avoir de vide, mais il n’y avait pas de chemin non plus. Pas de route accidentée par les effets de la nature. Pas un bruit de feuille ou d’eau qui coule dans son lit. Rien. Mais alors, qu’est-ce que c’était ? Cette sombre obscurité commençait à nous étouffer. Nous commençâmes à courir trébuchant et criant en vain. L’angoisse et la peur commença à nous prendre au ventre. Était-ce un funeste présage ?

Nous nous éveillâmes en sursaut. Les yeux écarquillaient de frayeur et anxieux, nous regardâmes autour de nous complètement désorientait. Nous mîmes un certain temps avant de reconnaitre notre antre. Nous nous levâmes tant bien que mal, en essayant de reprendre notre souffle. Nous commençâmes à faire une toilette comme à chaque fois que nous nous éveillons, mais cela n’était dans le seul but de calmer nos tournent. Nous levâmes la tête pour regarder devant nous, les yeux dans le vague nous réfléchîmes, tentant de comprendre la signification de notre cauchemar. Nous léchâmes notre patte et la passâmes sur notre tête et sur notre oreille. Nous décidâmes de nous coucher à nouveau, mais nous ne réussîmes pas à nous rendormir. Nous restâmes donc la sur le sol douillet de notre antre et nous gardâmes les yeux ouverts.

Nous ruminâmes nos bêtises depuis quelques lunes. Le choix de notre lieutenant c’était soldé par un échec, le loup après quelques lunes de loyaux services, avait disparu sans laisser de trace, sans un mot. Cela avait confirmé les doutes de tous le monde. Puis le fait que de nombreux louveteaux quittés le clan sans autorisation se baladant seuls et sans défense, augmentait d’un nouveau cran nos craintes. Nous secouâmes la tête en fermant les yeux las et fatigués. Après cela, il y avait aussi ce début de conflit avec les aeris. Mais cela ne s’arrêter pas à cela, les loups des autres clans, ne semblaient pas me prendre au sérieux et entrer dans nos terres sans raison. Était-ce juste une coïncidence concernant ce loup ou plutôt un réel manque de considération de sa part ? Quoi qu’il en soit, nous ne pouvions pas vraiment laisser passer cela et il nous faudrait en parler avec son meneur.

Nos oreilles frémirent en entendant le camp prendre peu à peu vie. Nous entendîmes la voix étouffée de notre lieutenant Griffe de Sang, le successeur de Paresse de l’assassin donné des ordres. Surement devait-il mettre en place les patrouilles à venir. Nous savions que nous aurions dû être auprès de lui pour donner aussi quelques consignes, mais nous n’en avions pas vraiment l’envie. Trop de soucies se bousculaient dans notre esprit. En plus des soucies déjà cité un peu plus tôt. Nous devions faire aussi face à une situation critique pour le clan. Nous n’avions plus de guérisseuse, elle avait décidée de quitter son rang de guérisseuse car n’était plus capable de prendre ses responsabilités, elle avait été terriblement touché. Elle c’était éveillée un matin sans plus de lumière autour d’elle. Elle ne voyait plus rien, pas une seule couleur, juste un trou noir.

Le clan était donc sans défense, sans aucun guérisseur pour soigner les blessures ou les maladies. Qu’adviendraient-ils de nous ? Et si une guerre s’engageait ? Que ferrons-nous ? Nous savions que Divine Aria, nous aiderait toujours du mieux qu’elle le pourrait et que nous pourrions faire les tâches qu’elle ne pouvait faire, mais cela nous enlevaient une force qui pourrait changer le cours des choses durant un conflit. Nous soupirâmes et secouâmes la tête, qui choisir pour prendre la relève ? Surtout que bientôt notre fille adoptive pourrait entrer dans son apprentissage, et bien entendu pour ne pas nous donner encore plus de migraines, la jeune demoiselle avait décidé de suivre la voie des guérisseurs… Un frison nous parcourue. Nous frissonnâmes devant les tâches à venir que nous devrons faire pour résoudre point par point les soucies.

Nous sentîmes que notre lieutenant s’approcher de notre tanière. Nous nous assîmes, nous tenant droite pour paraître plus grande, plus impressionnante. Nous recommençâmes notre toilette, car de nouvelles brindilles c’étaient accrochés à notre pelage. Nous savions qu’il venait là pour nous faire un rapport de ce qu’il avait ordonné et surtout pour un autre sujet plus important, plus inquiétant. Nous attendîmes un long moment de le voir passer le rideau de feuillages. Mais il ne vint pas tous de suite, surement n’avait-il pas fini de donner ses ordres. Nous avions une totale confiance en ses capacités, il possédait une certaine allure et était populaire parmi nos autres camarades de clan. Enfin, il arriva derrière la barrière végétale et s’annonça en nous disant qu’il devait nous parler. Nous vérifiâmes que notre pelage était propre et bien plaçait avant de lui dire d’entrer.

Le loup entra dans la pénombre ambiante de notre tanière, il cligna des yeux pour laisser ses yeux s’habituer dans le demi-jour. Nous lui fîmes signe d’un signe de tête qu’il pouvait approcher et s’assoir devant nous. Nous le détaillâmes durant ce laps de temps. C’était un beau mâle, bien qu’il ressemble à tant d’autre mâle, il possédait le même pelage aussi noir qu’Illusion Funeste, à la seule exception près qu’il y avait des petites perles blanche à certain endroit. Ses yeux aussi brillants que le soleil couchant était flamboyant de dévouement pour son clan. Nous observâmes un silence jusqu’à ce que le mâle prenne la parole pour nous dire ce qu’il l’amenait. Nous nous léchâmes les babines pour nous humidifier nos babines sèches par l’appréhension. Nous savions qu’il n’y verrait juste un geste de soif car nous ne nous étions pas désaltéré depuis la veille.





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POSTÉ Mar 28 Mar - 15:28
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Je me lèche le poitrail dans un geste machinal à quelques pas de l'entrée de la tanière de la meneuse de notre clan. Je ne suis pas franchement nerveux je ne l'ai jamais été certains me qualifieraient d'insensible et ils n'auraient pas tout à fait tord seulement je ne comprends pas bien l’intérêt de se montrer anxieux face à une situation. Lorsqu'un problème me tombe dessus je ne trouve pas le repos avant de l'avoir résolu point à la ligne. Parfois, il m'arrive bien qu’extrêmement rarement de faire le constat que je ne suis pas semblable à mes congénères, à mes frères et sœurs de clan sur bien des aspects mais au lieu de me troubler cela m'indiffère au plus haut point. Je n'y vois que des avantages et alors que je sais que ce comportement marqué par le sceau de mon enfance difficile et des épreuves précoces que j'ai du affronté pour gagner le droit de vivre, gagner le droit d’être enfin considéré comme un Umbra et pas comme un poids pour le clan, pas comme un louveteau faiblard qui n'avait que bien peu de chances de survivre mais comme un atout, une pièce maîtresse sur l'échiquier stratégique du clan de la brume je suis fier d'avoir eu un début d'existence si compliqué parce qu'il m'a forgé. Alors non je ne saurais me montrer nerveux face à quoi que ce soit.

Pourtant tandis que je m'approche tranquillement de l'antre d'Etoile de la Fée je sens l'inquiétude poindre en moi et monter dans mon poitrail. Jetant un bref coup d’œil en arrière je balaie le camp désormais bien plus calme et presque désert du regard. Les difficultés auxquelles est confronté le clan s’amoncellent les unes sur les autres et malgré la clémence du temps redevenu doux notre situation reste précaire. Quelque part cela pourrait être exaspérant de se battre encore et encore pour les siens sans résultats concrets mais cela ne l'est pas pour moi. J'ai su très tôt que je ne souhaitais rien de plus que me dévouer entièrement aux membres du clan Umbra. Et à chaque instant qui passe, je tente de faire tout ce qui est en mon pouvoir afin de me montrer digne de leur confiance, de leur attente mais surtout de celles de Fée. Notre meneuse est un exemple à suivre pour tout nos louveteaux. Elle garde la tète haute même dans la difficulté, ne baisse jamais les bras et incarne à la perfection l'esprit de fierté féroce du clan Umbra. Je refuse qu'elle revive ce qu'elle a vécue en comptant sur Paresse de l'Assassin. Ce loup me répugne encore rien que de l'évoquer. De toute manière, elle ne revivra jamais une telle situation puisque je suis lieutenant à présent. Je me fige sur le seuil et effectue une rapide et brève toilette. La première n'étant pas toujours bien effectué étant donné que je me moque bien de la coquetterie de certains de nos guerriers mais les circonstances étant ce qu'elles sont, je ne saurais me présenter devant Fée sans être un minimum soigné. C'est une question de respect envers le pouvoir.

Je m'annonce finalement à ma meneuse et attends son autorisation pour passer la barrière de lichens servant de frontière végétale entre l’extérieur et la tanière. Une poignée de secondes défilèrent avant que la louve ivoire ne m'autorise à entrer dans son sanctuaire. Je mets quelques instants à m'habituer à l'obscurité ambiante en clignant mécaniquement des yeux à plusieurs reprises. Je finis par me faire peu à peu à la pénombre dans laquelle baigne la meneuse au pelage blanc comme la neige. Le demi jour se normalise dans mes pupilles et je distingue plus aisément la forme gracieuse mais puissante de la chef des loups et des louves des brumes. Je reste à une distance respectueuse de la louve mais celle ci m'invite à approcher d'un léger signe de tète alors je m’exécute et m'assois juste devant elle. Une fois à quelques centimètres de la louve j'incline respectueusement la gueule en signe de respect tout en sentant le regard de la meneuse rivé sur ma carcasse. Je la laisse me détailler et l'observe à mon tour durant quelques brefs et fugaces instants. Son pelage nacré me parait bien vite moins chatoyant qu'à l'accoutumée et ses traits semblent marqués par la fatigue. Je parviens à garder une expression parfaitement impassible et hume discrètement la tanière. Je ne suis pas guérisseur mais je sais reconnaître l’effluve de la maladie lorsqu'elle se présente à mon museau. Je constate avec soulagement que la chef du clan n'est pas malade alors je parviens à la conclusion qu'elle est simplement inquiète pour la situation du clan comme nous tous.

Je prends la parole rapidement dans la foulée tant afin de balayer mes inquiétudes déplacées  à son égard que pour qu'elle ne se doute pas de la tournure de mes pensées. Et puis, je ne suis pas le genre de loup à y aller par quatre chemins Fée le sait bien depuis le temps. Je me lance donc : Bonjour Etoile de la Fée. J'ai pris la liberté d'organiser toutes les patrouilles du jour de chasse et de surveillance ce matin. Tous les chasseurs sont occupés et les guerriers également. J'ai permis aux différentes patrouilles d'alterner surveillance et chasse pour plus d’efficacité. J'espère que cela te convient ? La meneuse au pelage parfaitement opposé au mien et aussi droitement fière qu'un arbre centenaire de la foret sombre se lèche les babines et je me dis qu'elle n'a pas du aller boire la veille. Ce sont des choses qui arrivent. Je garde donc mon regard doré rivé dans le sien et continue. Les récentes patrouilles le long des frontières avec les Nivalis et les Aeris n'ont révélées aucun signes d'intrusion. Mais je pense que nous devrions tout de même rester sur nos gardes. Ce qui nous amène à des questions plus préoccupantes. Comme tu le sais sans guérisseur le clan est vulnérable. Les guerriers perdent la foi de se battre lorsqu'ils savent qu'ils peuvent y laisser la vie.

Ce qui me désole particulièrement parce que ce n'est nullement mon cas néanmoins je ne leur jette pas la pierre car c'est tout ce qu'il y a de plus humain. Cette maladie de Divine Aria tombe au plus mal. Rien d'étonnant à ce que les murmures parlent de malédiction. Ce qui est parfaitement irrationel. Aria n'a jamais offensé Senka d'aucune manière ni aucun autre membre d'Umbra. Que pouvons nous faire pour remédier à cela ? Si un autre clan nous attaquait cela s'avèrerait catastrophique. L'effluve de ma meneuse s'imprègne dans mon museau de part notre proximité présente et j'attends sa réponse sans la quitter des yeux. Elle est notre chef. Je suis le roc sur lequel elle peut se reposer en toutes circonstances mais c'est à elle de nous guider y compris dans les moments les plus compliqués comme aujourd'hui.
  
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POSTÉ Sam 1 Avr - 19:51

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Nous savions qu’il nous avait percée à jour, mais aucun de nous ne voulions l’admettre et c’était tous aussi bien. L’odeur alentours, ne pouvait être que la fautive, mais peu importe. Nous nous tenions toujours fièrement assise, droite pour nous faire paraître plus grande que nous ne l’étions. Nous savions que notre lieutenant était de confiance et loyal, de plus tous les loups le suivrait sans soucis si jamais quelque chose devait arriver. C’était aussi le but de notre choix, nous savions qu’il ferait un grand meneur lorsque le temps viendra, mais jusque là nous nous devions de protéger nous même les nôtre, quitte à y perdre des vies. Nous nous léchâmes l’épaule pour arrêter d’observer aussi intensément le lupin devant nous, ce n’était pas vraiment notre genre de dévisager ainsi un membre de notre clan ou même un lupin étranger notre famille. Si nous avions pus nous aurions fronçait les sourcils et nous nous serions penchés sur cette évènement. Nous réfléchissions toujours à nos actions, peut-être parfois trop, ce qui nous amenait à regretter sans rien ne dire à personne. Devant les nôtres nous étions une louve assurée, pleine de de confiance en soi, mais en réalité, au fond de nous nous en étions tous le contraire. Bon n’imaginer pas que toutes nos décisions n’étaient pas assurés, bien au contraire, certaines était bien pleine de sureté. Mais Personne ne connaissait ce côté de nous, tous le monde ne voyaient que la meneuse que nous souhaitions montrer. Et rien de plus. Nous constatâmes que le loup, nous avait sonder du regard comme nous un peu plus tôt, et un fin bruit d’inspiration plus important que la simple respiration, nous montre que la nuit ne nous avait pas été très bénéfique et que nos yeux devaient montrer des signes. Cela nous agaça. Mais ce n’était pas le lupin qui était en faute, c’était nous même.

En réalité, nous étions un peu toucher par ce que venait de faire le lupin, il d’inquiété réellement et cela nous rassura un peu. Nous étions bien capable de cacher certaines choses nous concernant à notre clan, mais avec lui dans les parages, nous ne pourrions pas nous mettre en danger car il serait non loin de là pour nous protéger de nous même et permettre au clan de ne pas à avoir à subir une nouvel perte de meneur. Notre esprit ce tourna un instant vers nos prédécesseurs, simplement le temps du silence qui nous séparé du terme fatidique de cet entretien. Etoile Sombre avait mystérieusement disparut, après notre guérisseuse de l’époque, Etoile d’Azur avait suivit 6 lunes plus tard, c’était ainsi qu’avait été le clan des umbra depuis plusieurs lunes. Si nous n’omettions pas en plus les deux guérisseurs actuels depuis le début de notre règne. Sable Marin et Divine Aria. Nous nous demandions bien ce que nous avions pus faire ou ce qu’avait commis comme faute l’un de nôtre pour avoir autant de soucie en ce qui concernait de tels postes essentiels à la survie notre clan. Nous levâmes un regard vers notre lieutenant. Nous espérions qu’il avait peut-être reçu un message du clan des étoiles, ce n’était pas impossible, n’est ce pas ? Après tous il était le futur meneur du clan, ce ne serait donc pas étonnant qu’il reçoit des messages de clan de nos ancêtres. Peut-être que nous nous étions fermer à leur rêve et que du coup, ils c’étaient tournés vers lui… Avions nous tord de penser ainsi ? Bien entendus nous déchantâmes bien assez vite. Ce n’était même pas étonnant, c’était un espoir futile et illusoire que nous avions eu. Nous écoutâmes donc ce que notre lieutenant était venu nous dire.

Il c’était occupé de choisir les membres des patrouilles, comme nous l’avions deviné lorsque nous avions retentées de nous endormir un peu plus tôt. Nous hochâmes de la tête félicitant ainsi son geste. Il c’était occupé de tous pour le matin, nous pouvions donc prendre la tête d’une des patrouilles dans l’après midi ou peut-être celle du crépuscule. Lui laissant ainsi le loisir de prendre lui aussi du temps pour faire ce qu’il souhaitait dans l’après midi. Nous prendrions ainsi les rapports des loups arrivant au campement pendant son absence et lui laisserait le camp le sous sa gérance le soir même. Cela n’était pas plus une mauvaise chose, nous avions besoin de prendre l’air et nous savions que nous n’arriverions pas à dormir cette nuit là. Tant que le problème de notre guérisseur n’était pas réglé, nous ne pourrions pas avoir l’esprit tranquille. Faire un combo de surveillance et chasse, pas une mauvaise idée, bien qu’en soit les patrouilles aux frontières ramenaient toujours une ou deux proies en rentrant, mais cela les empêcheraient de manger durant leur patrouille et de remplir le garde manger en priorité. Nous en avions grandement besoin. Un nouveau hochement de tête accueillis sa déclaration, nous étions plus que satisfaite de ce qu’il avait mis en place. Pas d’intrusion ? Devrions-nous prendre cela comme une bonne nouvelle ? Ou comme une mauvaise ? N’était-ce pas le début d’une tempête qui se préparait ? Nous étions sceptique quand à ce calme apparent. Nous nous demandâmes où en était les apprentis dans leur apprentissage, nous étions sûr que nous aurions bien besoin de toutes les pattes possibles dans les jours à venir. Qui sait ce qui pouvait nous tomber dessus et comme venait de le soulignait Griffe de Sang, sans guérisseur nous étions vulnérable.

Les guerriers ont peur ? Tous comme nous nous avions peur. Ils hésiteront à combattre pour le bien du clan. Certains oseraient-ils nous trahir ? Nous poils se relevèrent, nous gonflant le pelage. Nous secouâmes la tête laissant à Griffe le loisir de nous voir tel que nous étions. Personne ne saurait, et si vraiment cela venait à se savoir, ce ne serait rien de plus qu’une rumeur, car personne ne nous avait jamais vu tel que maintenant. Il ne comprendrait peut-être pas cette soudaine apparence, mais nous nous en fichions complètement. Pour reprendre le dessus nous commençâmes par remettre en place nos poils de telle sorte que nous reprenions notre apparence d’ordinaire. Nous attendîmes un instant, reprenant notre respiration. Mais déjà il continuait. Que devons-nous faire ? Comment le savoir ? Divine Aria serait-elle capable d’apprendre à un apprenti ? Lui montrer les plantes et en expliquer le l’effet ? Aller jusqu’au terre sacré, ne serait pas un soucie pour le jeune, il n’aurait qu’à rejoindre un guérisseur d’un clan voisin, cela n’était pas inconnue. Ils faisaient généralement la route ensemble. Mais serait-ce suffisant ? Ce n’était pas un aussi bon apprentissage que cela, l’apprenti ne pourrait jamais voir en action ce que son maître lui donnerait comme conseils. De plus qui voudrait être soignée par un apprenti lambda ? Que pouvions-nous faire ? Il y avait bien d’autres solutions, mais lesquels ? Il nous fallait prendre un peu de temps pour y réfléchir. Et bientôt l’assemblée qui devait arriver, qu’allions nous dire sur l’absence de notre guérisseuse, que ferions nous lorsque les autres clans découvriraient le pot aux roses ? Nous regardâmes Griffe de Sang. Aurait-il une idée pour résoudre le problème ? Nous étions bien sûr aptes à écouter. Nous ne lui cachâmes rien de ce que nous pensions.

« - J’y réfléchie, mais je ne vois pas comment résoudre le problème ! Divine Aria ne peux pas simplement transmettre par la parole, un apprenti ne pourrait pas apprendre ainsi, c’est tous simplement improbable. Le clan des étoiles ne me dit rien, il me reste silencieux. Aurais-tu une idée en tête ? Nous pouvons rassurer les guerriers d’une manière ou d’une autre. Mais nous devons trouver celle qui conviendra le mieux. »





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POSTÉ Lun 17 Avr - 18:50
Contents under pressureL’effluve de ma meneuse s’insinue dans mon museau de manière presque insidieuse. Je me suis battu depuis mes premiers pas contre moi même, ma maladie. La maladie qui me clouait au sol comme un vieillard à la santé déclinante alors que j’aurais du être un jeune louveteau plein d’entrain et d’énergie prêt à croquer le monde de ses crocs. Le combat coule littéralement dans mes veines de par la lignée de mon père et le calibre de férocité de ce dernier. Au point que mon adage pourrait littéralement être je marche et je me bats. Ou je me bats à chaque pas. Je me suis battu pour devenir le loup que je suis aujourd’hui. Je me suis battu pour prouver à mes camarades, mes frères et sœurs de clan que j’étais digne de leur respect et de leur estime. Je me suis battu pour mon clan parce que malgré mon enfance difficile de pestiféré je n’ai jamais cesser d’aimer sincèrement mon clan depuis que mes yeux se sont ouverts sur ce monde il y a désormais un peu plus de trente-six lunes de cela. Je me bats pour mon clan en ce moment même, le faisait hier et le ferais de nouveau demain parce que cela m’était aussi naturel que de respirer. L’ètre complexe que j’étais avait pour pierre angulaire, pour socle inébranlable, pour base existentielle le combat. J’étais un guerrier né avant d’ètre un lieutenant. Je l’avais été alors même que mon corps me refusait la suprématie sur mes désirs, sur mes aspirations à une destinée teintée de sang et de gloire dans l’honneur au service d’Umbra. Par conséquent c’était de manière fort logique que la situation de mon clan me plongeait dans un état de frustration certain. Les anciens ne s’adressaient pas à moi depuis leur foyer étoilé et j’avançais seul dans mes fonctions de lieutenant du clan. Non pas que je considérais avoir un besoin primordial d’ètre guidé par les esprits du clan des étoiles. J’étais un loup profondément croyant tant dans le pouvoir et la révérence de notre déesse Senka la sacrée que dans les esprits de nos valeureux prédécesseurs et ancêtres néanmoins j’estimais et ce sans aucun orgueil mal placé être capable de me débrouiller seul, tracer mon chemin ici-bas sans avoir besoin d’ètre accompagné tel un louveteau imprudent dans le moindre de ses actes et de ses choix.

Pourtant la dernière fois que j’avais senti un contact étonnamment puissant et direct, tout ce qu’il y avait de plus concret avec Senka la sombre et pure déesse des loups et des louves de la forêt brumeuse remontait désormais à quelques mois après mon baptême de guerrier sur le mont lunaire. Lieu hautement mystique, sacré et symbolique ou je m’étais rendu pour des raisons qui m’était propre. Or dans de tels moments de doutes et de découragement, moments durant lesquels il arrivait que les interrogations soient innombrables et les réponses insuffisantes, les difficultés assommantes et les sources d’inquiétude multiples et bien trop nombreuses j’aurais voulu pouvoir compter sur une aide inespérée, une aide supérieure à ma volonté, une aide d’un autre monde. Je voudrais qu’une patte charitable me conseille depuis l’éther céleste mais cela n’arrivait pas et je ne pouvais compter que sur ma détermination propre, ma rage de vaincre les problèmes comme l’on battait un ennemi sans lui laisser de répit, mon amour pour ce clan qui m’avait vu souffrir, grandir, devenir fort et fier puis l’un de ses leaders. La frustration n’était pas de ces sentiments qui me venaient facilement contrairement à d’autres bien plus sombres et tortueux pourtant j’étais pleinement frustré devant mon incapacité à sortir Umbra de la crise qui le frappait et je ne pouvais m’empêcher de me dire que les anciens avaient certainement de bonnes raisons de ne pas se manifester à moi, qu’ils devaient fort logiquement me préférer ma meneuse sage, vénérable, forte en toutes circonstances et plus expérimentée que moi. Je ne pouvais m’empêcher de ruminer comme toujours en prenant la responsabilité des problèmes sur mes larges épaules comme si j’étais le responsable de la maladie de Divine Aria. Alors dans un cercle vicieux, je me défoulais sur les proies que je chassais comme si observer leurs entrailles fumantes m’offrirait miraculeusement une solution à nos problèmes.

Malgré tout ce ressentiment prenant source dans une inquiétude sincère et dévouée je tentais de faire bonne figure moi le guerrier taciturne à l’humour sombre. J’essayais de rester de bonne humeur et cordial avec tout le clan afin qu’ils ne s’inquiètent pas outre mesure. Je prenais le temps de les écouter et de répondre à leurs interrogations silencieuses du mieux que je le pouvais. Tentais d’amuser les boules de poils remuantes dans la pouponnière, laissais les anciens se plaindre car je savais que cela les soulageait et prenais du temps pour m’occuper des jeunes qui n’étaient pas encore apprentis comme si je pouvais masquer la situation en m’épuisant à la tâche, comme si je pouvais résoudre nos problèmes à travers la bonne humeur feinte. La vérité était que je prenais pour la première fois l’ampleur de la tache de meneur et que je comprenais mieux à quel point elle était titanesque. Mener des loups et des louves en bonne santé, bien nourris, satisfaits de leur existence à la bataille était aisé. La difficulté résidait dans le fait de les maintenir dans un tel état optimal. Mon respect pour Fée n’en était que plus fort, plus profond et plus dévoué. Alors que j’espérais trouver en ma meneuse l’étoile qui brillerait d’une lueur éclatante et me guiderais sur le chemin de notre puissance retrouvée je me rends compte que la belle louve blanche est bien plus inquiète que moi au sujet vis-à-vis de ce sombre avenir. Son effluve la trahit. Je sais reconnaître l’odeur de la peur lorsque je la sens. J’apprécie la sentir dans le pelage de nos ennemis or en cet instant elle collait à la peau de ma meneuse.

L’espace d’un instant je ressens le désir de me rapprocher d’une louve pour la rassurer, plaquer mon corps contre le sien afin de lui transmettre ma chaleur et dans cette dernière ma force inébranlable de combattant acharné voire fanatique. Car malgré toute cette inquiétude désagréable, je restais indéniablement le même et je donnerais mon dernier souffle pour que mon clan retrouve son éclat d’antan si cela s’avérait nécessaire. Je ressens le réflexe de me rapprocher de ma chef de clan afin de lui témoigner mon soutien immodéré à travers une étreinte qui romprait assurément avec mon caractère associable. Je voudrais lui dire que tout allait s’arranger par notre persévérance, que je lui faisais entièrement confiance pour mener notre clan hors des ténèbres qui le guettaient mais je n’en eus pas le temps car la louve ivoire se redresse brusquement suite à mes propos et se fait immédiatement plus imposante en gonflant son pelage comme si elle craignait une rébellion là en cet instant au cœur même de son pouvoir. Je reste de marbre comme à l’accoutumée et la couve malgré moi d’un regard affectueux et compatissant. Cette louve avait connu la trahison et la dernière d’entre elle portait le nom honni de Paresse de l’Assassin. Alors c’est cela être chef se ronger les sangs à la recherche d’une solution qui ne semble prendre aucune forme concrète. C’est plus un fardeau qu’un honneur en ce cas mais je l’aiderais à le porter. Mes épaules sont larges je me montrerais digne de toi Fée, de ta confiance, de ton estime. Je t’en fais une fois de plus la promesse ma chère meneuse qui a cru en moi. Impassible tandis que la louve remet ses poils en place sur son corps, je réfléchis à toute allure, analyse, cherche désespérément, fais des hypothèses et énumère des propositions. Mes méninges tournent à plein régime.

Je l’écoute avant de lui répondre. Tout d’abord, Fée je souhaite que tu saches que je sais que tu fais tout ce qui est en ton pouvoir pour notre clan, ton clan. Nous le savons tous. Tu n’as rien à te reprocher tu sais. Il me semble important de le souligner. Qui plus est le clan des étoiles ne me dit rien à moi non plus je pensais qu’il te privilégiait fort logiquement à moi mais ce n’est pas le cas. Je ne peux que te conseiller de te rendre au mont lunaire dans les jours qui viennent pour tenter de communier avec nos ancêtres. Leur silence est inquiétant. Concernant Divine Aria, je pense pour ma part que cela peut être un bon point de départ. Je crains fort que nous allions néanmoins devoir nous en remettre à un clan allié pour assurer la formation de notre futur guérisseur. Il ne va pas se former par une opération du saint esprit. Cela me déplaît au plus haut point mais il me semble que nous sommes en bon termes avec les Ignis. Nous pourrions leur demander de l’aide de ce côté-là. Je suis conscient de la dette que nous contracterons à leur encontre mais un clan sans guérisseur ne peut pas connaitre la paix intérieure. Quant aux guerriers j’en fais mon affaire tu n’as pas à t’inquiéter. Ils se battront pour leur clan. De l’éloquence et des mensonges relatifs aux clans des étoiles devraient les convaincre d’assurer leur devoir. Mais cela j'en fait mon affaire.

Je ne me formalise pas devant son air choqué. Mentir à ses propres camarades de clans, ses guerriers n’est pas très honorable mais à mes yeux l’intérêt général dans de telles situations critiques méritait des sacrifices et j’étais prêt à sacrifier mon honneur pour que ce clan continue de rester droit, fort et fier comme il l’avait toujours été. Et puis qui saurait que ce sont des mensonges éhontés à part ma meneuse et moi. Une mauvaise action pour servir une bonne cause. Cela ne serait que temporaire car j’étais persuadé que le clan des étoiles s’ouvrirait à Fée au mont lunaire. Je reprends la parole dans la foulée : Et je sais que je ne suis pas le plus bavard ou ouvert des loups du clan mais je pense que nous devrions plus communiquer ensemble, passer plus de temps ensemble afin que nos actions et paroles soient identiques. Que nous ne soyons qu’une seule et même voix aux yeux d’Umbra et que tu ne rumines pas seule ces difficultés qui te minent de l’intérieur je le vois bien.

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