L’antre qui nous était attribué, comportait un certain avantage… Nous pouvions être seule avec lui, celui que nous aimions plus que tous. Nous nous étions rapprochés depuis la dernière fois que nous étions sorties. Cela faisait déjà un petit temps. Ces retrouvailles, c’était fait de plus en plus proche et remplis de douceur. Nous sortions plus facilement avec le loup sombre et nous demandions même à avoir nos petits temps avec lui en chasse ou en patrouille. Le loup venait même dormir dans notre antre depuis quelques saisons. Nous savions que cela aller amener de nouveaux changements et en quelques sortes nous l’attendions depuis un moment. Nous voulions être au plus proche du beau mâle, nous voulions lui offrir une nouvelle chance d’avoir une famille. Celle que nous aurions dû avoir, mais que nous n’avions pas eue à cause de notre faiblesse.

Nous avions tous deux culpabiliser pour cette erreur, pourtant aucun de nous deux n’étions en tort. Après tous qu’aurions-nous pus faire contre la maladie ? Qui sait ce qui aurait pus se passer de pire ? Nos enfants avaient été rappelés car le clan des étoiles avait eu besoin d’eux. Ils étaient très jeunes, mais rien n’y fit, si le destin avait voulus les reprendre, nous devions simplement en accepter le roulement. D’une certaine manière cela nous avait un peu parut étrange que le beau lupin de noir vêtu avait ressentie de la culpabilité ou du doute. Après tous, il n’y était absolument pour rien. C’était de notre faute à nous. C’était nous qui devions nourrir et protéger ces petits, mais nous n’avions pas pu le faire. Nous n’avions même pas pu nourrir nous même nos petits. Nous nous en étions voulus et encore aujourd’hui nous nous en voulions, nous espérions vraiment ne pas avoir à revivre cela.

Cela faisait quelques saisons qu’Illusion Funeste restait à nos côté la nuit. Il n’était donc pas étonnant d’entendre que des choses c’étaient déroulés. Que nous nous étions montré mutuellement notre affection et que nous avions pallié au temps perdu de notre introspection solitaire durant de longues lunes. Sa chaleur contre la nôtre nous avait enivrés de plaisir et de joie. Nous étions resté là parfois à l’observer dormir en silence, à discuter pendant des heures… Qui sait ce qu’il y avait à savoir ensuite. Les nuits étaient simplement tumultueuses et pleines d’une douceur contenue, son corps contre le nôtre était le plus beaux des réconforts, les nuits étaient moins sombre et sinistre. Nous nous sentions moins oppressait par nos démons, moins seule. Il était à prêt de nous et ce n’était que cela qui comptait durant ces quelques instants où la nuit était au sommeil.